jeudi 14 juin 2007

Le demi-frère de mes fils.

Bonjour à tous,

Je sais, ça fait un bail que je n'ai pas "bloggué". Mais là, j'ai un sujet passablement "croustillant" à partager avec vous.

En début de semaine, j'ai eu une conversation téléphonique avec mon "ex" pour régler les détails de notre horaire de garde des enfants pendant les vacances scolaires, notre "une semaine sur deux" ne tenant pas la route pendant cette période. La conversation terminée, je m'appêtais à raccrocher lorsqu'elle dit:

"Euh! J'aurais quelque-chose à te demander... Quelque-chose dont ça fait longtemps que je voulais te parler..."

Uh-oh ! J'aime pas ça. Que va-t'elle vouloir maintenant ? Elle continua:

"J'aimerais savoir si, advenant que "C." et moi mourrions tous les deux, tu accepterais de devenir le tuteur de "D." ?"

QUOI !!??!! De kossé ? Qu'ai-je ouï ? What the fuck, over ?

"D.", vous l'aurez compris, est son plus jeune fils (9 mois maintenant) et ceux qui m'ont déjà lu se souviendront que "C." est mon ancien meilleur ami.

Pas besoin de retomber dans la description des détails du maëlstrom émotif qu'une telle situation m'avait causé à l'époque, les "posts" précédents s'en chargent. Pour les nouveaux lecteurs de mon blogue, contentons-nous de dire que ça été éprouvé comme une double trahison qui m'a pris un bon trois ans à m'en remettre.

Et encore! On se comprends que, malgré tout le cheminement que l'on peut faire pour essayer d'atteindre le pardon, il faut avoir un profil psychologique assez particulier ou une capacité spirituelle frôlant la sainteté pour "se remettre" complètement d'une telle expérience.

Le commun des mortels, dont je suis, gardera toujours un souvenir de la douleur éprouvée et, en conséquence, je ne crois pas que je ne pourrai jamais complètement laisser aller les vestiges du ressentiment qui m'habite encore à leur égard.

Connaissant ceci, vous comprendrez aisément que ma première réaction a été un "Non!" catégorique, retentissant et bien senti. Ça a même été accompagné par une bonne dose de colère, mon ressentiment bouillonnant momentanément à la surface.

Initialement, j'étais outré. Pourquoi voudrais-je vivre en permanence avec la représentation vivante de leur trahison à mon égard ?

Ahhhh! Parce-que c'est bien là la vraie nature du problème. Cet enfant, malgré toute son innocence, porte sur ses petites épaules tout le poids des "péchés" de ses parents à mon endroit.

Égo, quand tu nous tiens...

Car oui, c'est rien qu'une question d'Égo, encore une fois.

C'est curieux, complexe et très paradoxal. À sa naissance, j'étais soulagé de voir ce dernier lien avec mon "ex" être sevré. Dans mon esprit, ça me libérait entièrement de mon "ex". Libre enfin d'en aimer une autre complètement et entièrement. De bâtir ma véritable relation d'amour avec ma véritable Âme Soeur.

Cet enfant a symbolisé le "dernier clou dans le cerceuil" de ce qui a été la relation avec mon "ex". À sa naissance, le dernier "lien priviliégé", celui où faute d'être quoi que ce soit d'autre, j'étais au moins "le père de ses enfants", a été rompu.

Parrallèlement, en faisant cet enfant avec un autre, mon "ex" se trouvait de facto "rétrogradée" de "mère de mes enfants" à "matrice".

Le premier à une connotation poétique et émotive.

Le deuxième, non. Pfffuittt! Plus rien.

Parfait ! I'm free !

C'est con, hein ? ;-) Faites-vous en pas, j'le sais ! :-p

Vous comprendrez que rien de tout ceci n'a été conscientisé jusqu'à ce que je sois confronté à sa demande de devenir le tuteur de cet enfant. Sa demande m'a forcé à réfléchir sur le sentiment de colère que ça a généré en moi. Jusque-là, c'était purement vécu et éprouvé sans être compris.

Lorsque j'ai discuté de ce sujet avec mon amour d'aujourd'hui, Lady Marian, j'ai été très surpris de sa réaction. Normalement, lorsqu'il est question de mon "ex", c'est pas jojo.

Mais là, elle m'a prouvé, une fois de plus, la véritable raison qui fait d'elle ma véritable Âme Soeur: Une beauté intérieure qui rivalise aisément avec sa beauté extérieure.

Elle m'a simplement demandé si, advenant que mon "ex" et son conjoint trouveraient tous les deux la mort dans un accident quelconque, j'étais véritablement capable de rejeter cet enfant et de le séparer des derniers membres de sa famille qui lui resteraient: Ses frères. Mes fils.

Non. Moralement, j'en serais incapable. Aussi, mes fils aussi auraient assurément besoin de leur demi-frère pour se consoler de la perte de leur mère.

Et ma conjointe, que Dieu bénisse son grand coeur, venait de me signifier qu'elle me supporterait là-dedans. Hé que je l'aime.

Il me restait à déterminer si le ressentiment que je porte toujours à l'endroit de ses parents survivrait leur mort. Si c'était le cas, je ne pourrais pas prendre cet enfant en charge. Il ne mériterait pas d'avoir un tuteur qui lui en voudrait pour une faute qu'il n'a pas commise.

La réponse à ce questionnement a été "Non!". J'ai beau avoir une blessure à l'Égo, il n'est pas fragile à ce point. Si je maintiens toujours ce ressentiment à l'égard de mon "ex" et de son conjoint, c'est pour un peu plus qu'une simple question d'Égo: C'est aussi un mécanisme d'auto-protection.

Ces deux personnes, par leur égoïsme, m'ont utilisé et trahi. Ce ne sont pas des monstres... mais ce sont définitivement la sorte de personnes que je cherche soigneusement à éviter aujourd'hui. N'ayant pas reparlé à "C." depuis les évènements, je n'ai aucune idée s'il regrette le tort qu'il m'a fait. En tout cas, il n'a jamais fait d'efforts pour me contacter et chercher à apaiser sa conscience.

Pas nécessairement une mauvaise chose... Je suis de ceux qui croient que, dans certains cas, chercher à s'excuser auprès de quelqu'un à qui on a commis un tort irréparable afin d'apaiser sa conscience est aussi égoïste que la faute elle-même.

Quant à mon "ex", je sais que ses sentiments de culpabilité ne se portent qu'à l'égard des enfants... pour avoir "cassé" leur noyau familial. À mon égard, rien du tout.

Après mûre réflexion, j'en suis arrivé à la conclusion que mon ressentiment n'aura plus raison d'exister à leur mort et que cet enfant ne sera plus "le fils de mon "ex" et de "C." " mais plutôt "le demi-frère de mes fils", tout simplement.

Mercredi, lors d'une conversation "follow-up" pour finaliser les derniers détails laissés en suspends lundi, mon "ex" m'a relancé. Elle et son conjoint rencontrerons bientôt un notaire pour rédiger leur dernières volontés.

J'ai donc accepté. Dans l'éventualité peu probable mais non impossible de leur décès, j'accepterai de prendre cet enfant sous mon toit et de lui prodiguer tous les soins nécessaires...moyennant certaines conditions, par contre.

Ma priorité première demeure le bien-être de mes fils. Si la présence de cet enfant contribue à ce bien-être, c'est O.K. Par contre, si je m'apperçoit qu'elle leur nuirait, je ne ferai pas de l'acharnement thérapeutique: J'aurai vite fait de refiler cet enfant à ses grands-parents paternels ou maternels.

Quoi qu'il en soit, je me passerais volontiers de devoir vivre avec cette obligation et ses responsabilités additionelles. Sans compter les emmerdements qui viennent avec. Aussi, mon "ex" est bien avisée:

"Arrangez-vous que ça n'arrive pas. Sinon, je vous déterre tous les deux rien que pour vous botter le cul!"

20 commentaires:

Anonyme a dit…

Toujours très intéressant de te lire. D'ailleurs, au moment même d'écrire cette phrase, je pensais "dis-donc... il aurait de quoi écrire un livre ce Sailor!"

Je reconnais bien là cette chère Lady. Elle a le don de poser les questions ou de faire voir les choses sous un angle différent.

Qu'il est bon de vous lire maintenant avec tout ce qui c'est passé depuis ces premiers GTs de RC et ces premiers échanges sur un forum qui reste toujours en vie malgré tout, et c'est bien comme ça. Ça fait même tout drôle de repenser à cette transition que tous ceux qui t'ont lu on pu constater. My god que le temps passe et laisse de curieux souvenirs...

Je crois qu'advenant l'impossible, vous seriez les meilleures personnes pour soutenir l'enfant. Deux personnes que j'admire vraiment.

Les autres lecteurs devinerons que je vous connaît assez bien tous les deux. Pour eux je dis: Sailor et Lady... deux osti de bonnes personnes!

Godspeed!

Lady_Marian a dit…

Hey ! J'savais même pas que tu avais «posté» là-dessus. J'savais pas non-plus que tu y avais dis oui finalement !

Faut croire que j'en perds des bouts ces temps-ci ! ;-)))

( note aux lecteurs, il est fort possible que mon chéri me l'ai mentionné, mais j'ai tellement de choses en tête dernièrement que desfois je vois ses lèvres bouger, mais je n'entends rien ;-))

Anyway, je suis bien à l'aise avec ça car je me dis que les enfants l'aiment leur ti-frère et que de le perdre en plus de perdre leurs mère serait «trop».

PAR-CONTRE, si c'est un ti-monstre à batterie.....y va avoir de la job à faire....mais bon, les «odds» que ça arrive sont tout de même mince.

Merci Fantôme gentil pour tes bons mots à notre égard....un p'tit soleil en ce lundi gris !

Lady !

Une femme libre a dit…

On parle d'adoption ici et en adoption, il y a une acceptation inconditionnelle. On ne retourne pas un enfant parce qu'il est turbulent ou qu'on aime pas sa façon de se tenir à table. Sans cette acceptation totale, entière et inconditionnelle, je pense qu'il est mieux de le confier à d'autres personnes qui désirent de tout leur coeur une enfante et qui, eux, le verront comme un don du ciel. Adopter un enfant, ça ne devrait jamais être un acte de charité.

Une femme libre a dit…

un enfant, disais-je

Sailor a dit…

"On parle d'adoption..."
- Femme Libre

Oh que non, on ne parle pas d'adoption !

On parle de devenir, peut-être, tuteur légal d'un enfant qui n'est pas le nôtre. C'est absolument différent.

Cet enfant, ne l'oublions pas, a tout de même des grand-parents qui l'aiment et qui vont vouloir le voir grandir. Cependant, malgré leur amour, sont-ils les mieux équipés pour élever un enfant ?

Peut-être... C'est du cas par cas. Mes parents, par exemple, se considèrent comme étant trop âgés pour pouvoir agir à titre de tuteurs pour des périodes prolongées (pas que mes parents seraient intéressés par cet enfant là, anyways, à moins qu'il n'entrerait dans ma vie).

J'suis pas mal sûr que les parents de mon "ex" sont dans la même situation.

Reste les parents de "C."... les plus concernés, selon mon opinion.

Ils avaient deux fils dont l'un est décédé très jeune dans l'incendie de leur maison. "C" était donc leur seul fils survivant... et "D" est leur seul petit-fils.

Vous croyez qu'ils me laisseraient adopter "D" et lui donner mon nom de famille ? ;-) Vous croyez qu'ils me laisseraient le donner en adoption à des étrangers ? Allons donc...

Ils chercheraient sans doute à le prendre en charge. Des grand-parents qui doivent redevenir parents et élever un enfant.

Je ne désire pas de cet enfant et, vue que je ne le connais pas, je ne peux prétendre l'aimer. Tout ce que je sais, c'est que je ne le hais pas pour ce que ses parents m'ont fait et que je ne le rejetterai pas si ses parents meurent et ne peuvent s'en occupper.

Selon vous, Femme Libre, j'aurais tort ?

Point de vue intéressant. Vous voudriez revenir élaborer ?

Dame Galadriel a dit…

"Il me restait à déterminer si le ressentiment que je porte toujours à l'endroit de ses parents survivrait leur mort. Si c'était le cas, je ne pourrais pas prendre cet enfant en charge. Il ne mériterait pas d'avoir un tuteur qui lui en voudrait pour une faute qu'il n'a pas commise."-Sailor

Que de sagesse dans ces mots, je crois en effet que de se retrouver avec ses frères lui serait bénéfique mais pour se faire, il faut que les adultes responsables soient capables de lui donner plus que du matériel et qu'en aucun temps, l'enfant soit tenu coupable de faute qu'il n'a commise. :)

Une femme libre a dit…

Un enfant sans père ni mère est un enfant adoptable. Tout enfant a droit à de vrais parents, pas à seulement des tuteurs et quand les parents sont décédés, un enfant orphelin a droit à une vraie famille, sans compromis. Il a le droit d'être vraiment désiré et parfois la famille biologique n'est pas le meilleur choix. Il y a des listes très longues en adoption québécoise, de futurs parents, qui n'attendent que ça, adopter un enfant! Et adopter un enfant ne signifie pas du tout couper tous les liens avec ses grands-parents,oncles ou cousins, la famille élargie fait partie de son histoire. En supposant (on est vraiment dans des suppositions improbables, là, je le sais) que les parents de l'enfant en question décèdent demain matin et que dans le testament, il est stipulé qu'ils veulent vous confier l'enfant à vous,serait-il juste qu'un enfant de neuf mois ne soit jamais adopté de sa vie? Alors que c'est tout à fait possible. Quelle injustice pour lui! Il aurait toujours un statut de second ordre dans votre famille, vos enfants d'abord et puis cet enfant que l'on garde (et encore! s'il est gentil seulement). J'ai été famille d'accueil et j'en ai connus et même accueillis des enfants rejetés par la famille d'accueil parce qu'ils ne faisaient plus l'affaire. Quand on a un enfant "difficile" et que c'est notre enfant, on n'a pas ce choix de s'en débarrasser comme bon nous semble. Un enfant a besoin de sentir cet amour inconditionnel pour s'épanouir, il a besoin de s'enraciner dans une famille, la sienne, avec des parents qu'il appelle papa et maman et qui sont papa et maman pour vrai.

Lady_Marian a dit…

«On parle d'adoption ici et » -Femme Libre

Ho que NON !

La seule affaire que j'offre de faire est de prendre soin d'un enfant devenu orphelin pour pas qu'il ai a être séparer de ses frères.

Je penses avoir fais mes preuves à se qui a trait à prendre soin d'enfant qui ne sont pas les miens.....

Par-contre, je dois avoué qu'une partie de moi est tombé sous le charme de ces enfants parce qu'ils sont trèèès bien élevés.

C'est pas dis que le p'tit dernier serait pareil....(car déjà nous remarquons une différence dans leurs comportements lorsqu'ils reviennent de chez maman.)

Mais je crois que si "D" est capable de s'ajuster à notre dynamique il aurait (ferait) sa place éventuellement.

Lady....shit j'en parle comme si c'était arrivé !

Lady_Marian a dit…

« papa et maman et qui sont papa et maman pour vrai. » -Femme Libre

Hum ? Je comprends, mais nous ne serons JAMAIS son papa et sa maman à "D".

Il ne sera pas mis à l'adoption, mais plutôt devenu orphelin d'un père et d'une mère qui l'aimait.

Il portera TOUJOURS le nom de son père.

Je ne crois pas qu'il ai besoin de se refaire une identité via une nouvelle famille officielle, mais plutôt aura besoin d'un endroit «stable» où il y a un bonne part de connu (ses frères) et beaucoup d'amour et d'humour !

Lady....j'retourne travailler moi-là !

Une femme libre a dit…

Les gens qui adoptent deviennent les vrais papa et maman d'un enfant. J'ai trois enfants adoptés et si leur mère d'origine est super importante et évidemment irremplaçable, elle est morte bâtard! alors la maman pour vrai, c'est moi! Aucun doute là-dessus. Et Lady, si les enfants du chum étaient tannants, je suis certaine, vraiment que vous les aimeriez tout autant, parce qu'on le sent que votre amour pour eux et sincère et inconditionnel et c'est là le propre de l'amour parental (oui, je pense que vous les aimez d'un amour parental), pourquoi je les aime, mes enfants? parce que c'est moi, parce que c'est eux, c'est tout!

Lady_Marian a dit…

« si les enfants du chum étaient tannants, je suis certaine, vraiment que vous les aimeriez tout autant » - Femme Libre

Ben on s'enttend qu'ils ne sont pas si angéliques que ça là ! ;-)))

Sérieux, je ne me verrais pas devenir la mère adoptive de "C" sans devenir la mère adoptive de P'tit Comique et P'tit Guerrier.

Mais encore, ça serait de renier que Sailor et X ont déjà existé...non ?

Pis j'voudrais pas devenir «mère par dépis»

J'aime bien mon rôle d'adulte significative par choix ;-)))

Lady !

P.S : Faut admettre que c'est assez fucké comme sujet ! Loll !

Lady_Marian a dit…

«ça serait de renier que Sailor et X ont déjà existé..» -Moi-même

et c'ets pour la même raison que je n'insiste pas pour me marier à l,Église car Sailor devrait avoir une annulation de mariage et je ne trouve pas ça correct de renier un passé qui fait de nous se que nous sommes.

;-)

Lady !

Une femme libre a dit…

Pas si fucké que ça ma chère car cette idée que tout enfant a droit à une vraie famille qui l'investit le plus tôt possible dans sa vie est à l'origine de la nouvelle loi 125. Des fédérations de parents adoptants et des familles d'accueil ont milité pour que des enfants ne puissent plus moisir dans des familles d'accueil plus ou moins stables (certains enfants en font plus de quarante!) pendant toute leur enfance et adolescence. Les enfants ont un extrême besoin d'appartenance, de stabilité et d'amour et seule une famille aimante peut répondre à ces besoins. Certains enfants ont été tellment ballottés qu'ils souffrent de troubles de l'attachement et dans leur cas, une famille ne peut plus répondr à leurs besoins et ils seraient mieux en institution. Je sais que je suis rendue bien loin de la demande de prise en charge de l'enfant de l'ex de Sailor, mais il y a tout un débat au Québec pour l'adoption de cette loi et j'en ai fait partie,car j'ai vu des enfants souffrir énormément, assis entre deux chaises, "gardés" dans des familles sans jamais y être adoptés. Quand les parents de la famille meurent, ils n'héritent de rien, s'ils deviennent difficiles à l'adolescence, on s'en débarrasse tout simplement (après tout, ils n'ont aucun statut légal), ils vivent dans le flottement et l'insécurité.

Lady_Marian a dit…

En ce sens je comprends vos arguments....Mais ici on ne parle pas de garrocher "C" d'un bord pis l'autre, mais de considérer d'essayer pour voir si la dynamique est possible, sinon les grands-parents les prendraient à charge ( le pourquoi qu'il FAUT QUE SE SOIT CLAIR avec l'Ex. Parce que si se ne l'est pas, elle devra considérer quelqu'un d'autre pour ses dernières volontés )

Je ne peux m'engager auprès d'un enfant sans même le connaître....

Je suis stérile et je n'ai JAMAIS même considérer l'adoption pour ces raisons.

Y'a un côté «génétique» aussi....Parlez-en a Sailor....il l'a vécu ! Ces enfants là font encore de la peine et des inquiétude à ma belle-mère....et pourtant, elles ont été élever comme Sailor, mais il était déjà trop tard pour eux puisque le mal était déjà fait et irréparable malgré tout l'amour que belle-maman leur à prodigué.

Donc, c'est un nosti de gros gamble...mais connaissant les parents de "D", je présumes que ça sera un ti-cul qu'y'a d'l'allure !

;-)

Lady !

Sailor a dit…

Bon...

Y'a matière à réflexions, visiblement.

Ma politique finale sur cette histoire, maintenant que j'ai déterminé que je n'étais pas contre l'idée d'examiner cette possibilité, c'est "on traversera la rivière une fois rendus au pont!"

La Loi des Probabilités donnent peu de chance que ça se produise. Si ça se produit, il va y avoir un tas de facteurs à considérer, notamment l'âge du petit.

En effet, le débat sur lles mérites respectifs entre "tuteur" et "parent adoptif" varie grandement selon si on a affaire à un nourisson de 9 mois ou un jeune ado de 13 ans.

Et puis... On parle de mon "ex", là ! J'suis pas sûr à 100% qu'elle a discuté de ce sujet avec son conjoint avant de m'en parler. Pas convaincu qu'il soit d'accord.

Vous confieriez vos enfants à quelqu'un dont vous savez qu'il vous déteste, vous ? Moi pas. Et comme mon "ex" ne m'a jamais questionné sur l'état de mes sentiments envers "C", il n'a aucune idée si je lui ai pardonné ou pas.

Et, si ce n'est pas lui qui s'y oppose, il est fort possible que ses parents ne soient pas trop chaud à l'idée que d'envoyer leur petit-fils vivre avec moi.

Alors, vous voyez, la discussion est purement hypothétique, à ce stade-ci. Je ne suis donc pas dans une obligation à prendre aujourd'hui une décision irrévocable. Je n'ai aucun papier à signer ou quoi que ce soit d'autre.

Femme Libre, je vous remercie d'avoir apporté de l'eau au moulin dans cette discussion. Soyez rassurée: Je suis très conscient de l'importance pour un enfant de se sentir aimé au sein de sa famille.

Si jamais l'impensable se produit et que Lady et moi devons décider de garder cet enfant définitivement, ce sera dans la certitude que nous pourrons lui prodiguer cet amour. Autrement, nous ferons le nécessaire pour trouver des gens appropriés pour le faire...

Une femme libre a dit…

Vos écrits sont toujours intéressants, Homme Moderne, vous devriez vous y mettre plus souvent!

Quand même une belle preuve de confiance que vous fait votre ex, non seulement à vous mais aussi à votre conjointe actuelle. Nos enfants, on ne les confierait pas à n'importe qui. Elle a su reconnaître que vous deux pourriez offrir à son fils un foyer aimant et stable. C'est flatteur.

Karla a dit…

Tu vois Sailor, je suis du genre a penser qu'elle te fait suffisamment confiance et sais a quel point tu es un excellent pere pour que tu deviennes le tuteur de son fils. Je vois ca comme une marque de confiance extreme.

Ego quand tu nous tiens!

Tu sais Sailor, un enfant est quelque chose de neuf qui demande seulement de l'amour. Il est evident que ca va bousculer ta vie et celle de tes enfants. Que tu vas mettre tes enfants en priorité et si c'est le cas, dit non dans ce cas la! Faire suffrir cet enfant au depends des tiens? Sur le meme pied d'egalité ou dutout. Cet enfant n'a pas a subir ni a savoir l'histoire derriere. Il y a l'histoire des parents et celle des enfants. Laisse-toi aller dans celui de cet enfant et ne mélange pas les choses. Tu devras faire abstraction a cela. Et fait a noter, tu n'auras pas ton ex pour detruire ce que tu tentes de construire avec lui!!! C'est a y penser aussi.

Accepte d'etre un lien et de faire les choses a 100%. Je suis sur que si ca t'eeait arrivé, ca t'aurait fait suer de le vivre autrement.

Mon p'tit deux cennes la dessus!!!

Anonyme a dit…

Cet enfant ne doit pas être le dernier clou dans le cerceuil; Soite tu as dû avoir très mal, j'en conviens, mais si tout cela ne se serait pas produit, tu ne serais pas avec Lady (faut voir le bon côté des choses ;))

Anonyme a dit…

il y a un texte sur canoe qui parle d'une situation ou un enfant devra etre séparé de ses 3 demi freres...peut etre que ca t'intéresseras de le lire?

http://www.canoe.com/infos/societe/archives/2007/07/20070717-071000.html

Sur ma route a dit…

Bien moi... (pour faire un petit topo) ayant adopté un garçon ici en Afrique et vivant depuis peu avec la fille de mon mari, je peux seulement dire que l'Afrique aura littéralement changé ma conception de l'adoption ou toute prise en charge d'un enfant orphelin.

Petit anecdote... un jour, une femme est venue vers moi avec un nourrisson dans les bras... j'étais avec mon fils au marché. Elle m'a abordé en me disant que mon fils avait bien besoin d'une petite soeur...

Sur le coup, je n'ai rien compris. Ce n'est qu'une fois sur la route du retour à la maison que je me suis rendue compte que cette fille voulait me donner son bébé.

En fait, elle n'avait pas les "moyens" de le garder. Fallait voir son état physique.

Je n'ai JAMAIS oublié cette fille et parfois, je la cherche avec l'intention de lui donner de quoi se nourrir, elle et son bébé... s'il vit toujours !!!???

Enfin... c'était juste ma réflextion spontanée !!!

J'imagine que c'est ça... vivre dans un autre monde... !