samedi 13 janvier 2007

De la merde dans le micro-ondes !!!

J'aurai tout vu, Tabarn*** !!!

Ça fait 7 ans que j'ai "sauté la clôture" pour devenir gestionnaire. J'aime ma job. J'aime être un "leader", un meneur d'hommes et je considère, sans fausse modestie, que je suis pas pire du tout dans ce rôle.

Mais, il y a des sujets sur lesquels je me sens impuissant. Notamment, la gestion des conflits entre employés.

J'ai été particulièrement "gâté" en acceptant ce nouvel emploi, en octobre dernier: Jamais, en 20 ans sur la marché du travail, malgré la multitude d'endroits divers où j'ai travaillé, n'avais-je pu observer un endroit où de tels conflits étaient aussi profonds et virulents. On pourrait même dire que ce phénomène fait partie de la "Culture d'Entreprise" lorsqu'on considère la durée de ces conflits.

Mes prédécesseurs n'ont jamais réussi à enrayer ce phénomène... à trouver des solutions. Même les Ressources Humaines de cette boîte n'ont rien pu faire.

J'avais été témoin (et été complètement sidéré) par un exemple navrant de ce problème dès la première journée. J'avais bien compris à ce moment que je devrais adresser un jour ce problème, l'attaquer de front... Mais comment ? Comment peut-on amener des individus qui se détestent mutuellement à collaborer ensemble ?

Ma "stratégie", en tant que "nouveau boss", est de progresser avec une certaine prudence. Je cherche à gagner le respect de mes hommes avant d'imposer mon autorité formelle. J'ai depuis longtemps saisi la différence entre être un "Boss" et être un "Leader" et j'aspire toujours à être "Leader". Afin d'accomplir ceci, ça prends toujours une certaine dose d'humilité au début afin de "faire ses preuves" auprès des gens qu'on a l'intention de diriger éventuellement.

Cette période sert aussi pour l'apprentissage du nouvel environnement au point de vue technique, administratif... et, surtout, social.

Trois mois n'est pas vraiment assez pour accomplir tout ceci. Cette semaine, par contre, est survenu un évènement qui à substanciellement accéléré mon échéancier...

Mon groupe est constitué de 17 hommes qui sont répartis dans 6 équipes de travail distinctes. Deux de ces équipes n'en formaient qu'une seule dans le passé mais, lorsqu'un conflit majeur est survenu au sein de cette équipe il y a trois ans, mon prédécesseur (aujourd'hui mon boss!) n'a pu trouver mieux que de les séparer. Pas un blâme contre lui, j'suis pas sûr que j'aurais pu faire mieux avec les circonstances de l'époque.

Malgré cette séparation, plusieurs troubles ont continué. Jeudi cette semaine, ça a atteint son paroxysme!

Quelqu'un (on ignore qui) a amené un sac de MARDE au travail et a mis ce sac dans le four micro-ondes qui était alloué aux deux membres d'une de ces équipes en conflit.

J'en revenais juste pas! Je bouillonnais de rage quand j'ai rencontré les membres de l'autre équipe (suspects évidents) et, quand je leur ai "annoncé" l'évènement, ils se sont mis à rire !

Mauvaise réaction.

TRÈS mauvaise !

J'ai pété les plombs !

Voyez-vous, depuis que je suis en poste, ils n'ont vu que mon "bon" côté: Un homme jovial et conciliant, toujours avec le sourire et une bonne blague. Étant encore dans ma phase d'observation, je les laissais encore évoluer par eux-même, sans m'imposer.

Ils n'avaient jamais vu mon "dark side"... pas encore. Ils ont été présentés !

Pour vous donner une petite idée de la scène, il serait peut-être bon que vous sachiez à quoi je ressemble: Je mesure 6 pieds 1 pouce et je fais environ 250 lbs. De plus, je suis chauve au crâne rasé et j'arbore fièrement un "gasket" de barbe autour de la bouche. Mon ancien boss, quand il m'avait embauché, avait dit à l'époque que ce serait peut-être bon pour son organisation que d'intégrer son propre "Abdullah the Butcher" !

Vous voyez un peu le genre ?

Alors, tant que je souris et que je montre mon côté bon vivant, pas de problèmes. Mais, quand "Abdullah" fait une p'tite sortie... 'mettons que ça attire l'attention !

"Ah ben, @¢¦@¦±@£¢ ! Vous trouvez ça drôle ? J'ai des nouvelles pour vous autres: Quand on est rendus à trouver une pareille dégueulasserie drôle, c'est qu'il faut être rendu FUCKÉ en TABARNACK ! Ben content pour vous autres. J'espère en ostie que vous saurez maintenir votre magnifique sens de l'humour lorsque je vais pogner l'imbécile congénital qui a fait ça pis que j'le câlisse dehors avec mon pied au cul !"

(Note: Une des choses qui est bien que de travailler au sein d'une équipe d'employés manuels, c'est qu'on peut se permettre, à l'occasion, certains écarts de langage. En tout cas, si quelqu'un fut offusqué par mon vocabulaire, il a eu la sagesse de comprendre que le moment était mal choisi pour m'en faire la remarque...)

Soudainement, phénomène étrange, plus personne n'avait envie de rire. En fait, ils étaient plutôt livides et TRÈS silencieux...

"Retournez au travail, " leur dis-je ensuite. " On va s'en reparler très bientôt."

Il fallait que je me calme et que je trouve un plan d'action. Le seuil critique avait été atteint et dépassé. Il fallait que je réfléchisse...

Cet évènement a rapidement circulé jusqu'à la plus haute sphère de mon organisation. Le Service de la Sécurité de l'entreprise avait confirmé qu'aucune des caméras de surveillance n'avait capté quoi que ce soit qui permettrait l'identification de l'individu qui avait commis ce geste. Plus tard ce jour-là, j'ai été convoqué au bureau du Directeur (trois paliers hiérarchiques plus haut que moi.

Je savais que je n'étais pas personellement dans l'eau chaude. Il savait pertinemment bien que je venais d'arriver et que j'avais "hérité" d'une situation malsaine qui existait longtemps avant que je n'intègre le décor. À mon arrivée dans le bureau, il n'était pas seul. Aussi présents étaient mon patron, sa patronne à lui, le responsable du Service de la Sécurité et une représentante des Ressources Humaines. Sans préambule, il a commencé:

"On a entendu parler de ta "montée de lait" de ce matin, suite à l'incident... "

Oups! Ça, ça m'inquétait par contre. Je n'avais, après tout, pas respecté aucun des protocoles de relations de travail que l'on pourrait retrouver dans un manuel. Il a dû remarqué ma tension soudaine car il a rapidement enchaîné:

"Non, non! Rassures-toi ! Au contraire, t'es le premier qui aura réussi à les saisir depuis longtemps. Aucune des autres techniques que l'on a essayé jusqu'à présent, y compris avoir flambé un paquet d'argent sur un psychologue industriel, n'ont donné de résultats. La raison que je t'ai convoqué, c'est pour savoir si tu as un plan d'action."

En fait, j'en avait un. Je leur ai exposé les grandes lignes après quoi il m'a dit:

"C'est beau. Je t'enlève ta muselière. Bonne chance!"

C'était drôle qu'il me dise ça. On m'avait avoué, lors de ma deuxième entrevue, qu'ils cherchaient surtout à valider que je n'étais pas aussi "hard-assed" que j'en avait l'air et là, trois mois plus tard, ils utilisaient précisément ces traits de caractère chez moi !

Cette nuit là, je n'ai pas dormi...

Je savais pertinemment bien que cette situation en était une de "make or break" (ça passe ou ça casse). Si j'échouais dans mon intervention, c'en était fini de moi comme superviseur à cet endroit. Et je savais que mes supérieurs en étaient très conscients aussi. Le défi était de taille !

Le lendemain, juste après le dîner, j'ai convoqué les cinq employés concernésdans une salle de conférence. C'était, à ma conaissance, le première fois en trois ans qu'ils se retrouvaient tous réunis dans la même pièce.

Je suis entré avec ma suite composée de mon patron et sa patronne, de la vice-présidente du Syndicat, de la responsable des ressources humaines... et du plus gros tabarnack d'agent de Sécurité que j'ai pu trouver !

Tous ceux de ma suite, y compris la vice-présidente du Syndicat (le syndicat en avait aussi plein le dos du problème de conflit des employés), avaient été "briefés" sur mon plan d'action. Ils n'étaient là que comme observateurs silencieux. C'était mon "show"... et le rideau venait de se lever.

Un des employés essaya de prendre la parole...

"Silence!" tonnai-je. "Vous aurez amplement le temps de parler tantôt. Là, votre seule job, c'est de vous taire et d'écouter attentivement. Parler avant le temps sera considéré comme un refus de travail et King-Kong là-bas aura pour mandat de vous raccompagner à la porte. Clair ?"

La vice-présidente du Syndicat eu quelques regards et, devant son abscence totale de réaction, les gars eurent vite compris que c'était sérieux. Devant l'assentiment général, je continuai d'un ton un peu plus calme.

"Depuis que j'ai commencé ici, vous avez tous essayé de me convaincre que votre équipe était la victime et l'autre groupe était l'agresseur. Je vais essayer d'être clair à ce sujet... "

Je déchirai alors une feuille de mon cartable et la tint haute dans les airs.

"Cette feuille symbolise la notion que quelqu'un ici est une victime. Voici maintenant la position officielle de l'Employeur quant à cette notion..."

Je me suis mis à friper rageusement la feuille jusqu'à ce qu'elle ne fut plus qu'une petite boule dans ma main et je la garrochai dans la poubelle ! Cinq paires d'yeux écarquilés me fixaient avec une surprise évidente. Avant même qu'il leur traverse l'idée de protester, je poursuivit:

" J'ai pas la prétention d'être un grand sage. En fait, je suis rendu à un point dans ma vie où je commence à peine à réaliser la pleine étendue de mon ignorance. Mais, il y a une leçon de vie que j'ai bien apprise... et ce, douloureusement: Dans une situation de conflit interpersonelle, on a TOUJOURS notre part de responsabilité. Ne vous en déplaise, Messieurs, y'a pas une seule crisse de victime icitte (C'est bien moi, ça, alterner d'une extémité à l'autre du spectre du langage dans une même phrase!). Vous êtes juste cinq hommes qui êtes prisdans un cercle plus-que-vicieux de conflit. Et bien, cette fois, c'est allé beaucoup trop loin. La phrase-fétiche que j'ai entendu trop souvent ici a été que l'employeur ne mettait pas ses culottes. Et bien, regardez bien, messieurs. Je porte du 42. C'est difficile à manquer."

Une brève pause pour faire de l'effet avant de continuer...

"C'est pas vrai que je vais gérer une garderie de délinquants en pleine phase anale qui en sont rendus à mettre de la merde dans le micro-ondes des autres..."

Un des hommes semblait prêt a protester. Il n'eut pas le temps.

"Même si le coupable de ce geste dégueulasse n'est pas dans cette pièce, c'est votre conflit qui a rendu la chose possible. C'est effectivement une hypothèse que le coupable est tout simplement quelqu'un qui s'amuse en alimentant votre chicane. Anyways, c'est votre conflit que j'adresse aujourd'hui... pas l'incidentdu tas de marde!"

"Votre conflit, messieurs, se termine aujourd'hui. Comment ? Deux façon possible: Soit c'est vous qui y mettez fin, soit c'est moi. Vous voulez pas la deuxième option, messieurs. Vous avez aucune idée à quel point je suis baveux. J'vais tellement être laxatif avec vous, si vous me forcez à l'être, que vous allez pouvoir en remplir, des micro-ondes en 2007, je vous le garantis !"

Un des hommes proposa alors d'une façon hésitante:

"Ben... on peut continuer à s'ignorer, comme on l'avait fait pendant un bout..."

"C'est pas assez," répondis-je. "Que voulez-vous, je suis exigeant. J'insiste à travailler avec des professionnels maturesqui seront capables de se dire "bonjour", "s'il-vous-plaît" et "merci". Qui vont être non seulement capables de co-exister, mais aussi d'interagir pour le bien de l'organisation. Messieurs, c'est exactement comme un divorce avec enfants: Votre enfant, dans ce cas-ci, c'est votre job. On vous demandera pas de "coucher ensemble"... de travailler dans le même atelier en étroite colaboration. Non. Y'a trop de mauvais sang entre vous. On vous tiendra séparés le plus possible, comme avant, avec des tâches spécifiques pour chaque équipe. La différence, par contre, c'est que, quand vous aurez à interagir ensemble, vous allez le faire d'une façon courtoise et polie, pour le bien de votre "enfant"... "

"Vous avez un choix à faire, messieurs. Dans quelques instant, on va tous sortirs sauf vous cinq et on va vous donner quinze minutes ensembles. King-Kong restera à la porte pour s'assurer qu'il n'y aura pas de violence physique. Pour le reste, vous pouvez bien vous dire ce que vous voudrez. Vous pouvez, si vous êtes moindrement intelligents, mettre fin à une situation qui devait être infernale pour vous autre aussi. Trois ans à vivre dans la chicane à tous les jours, ça doit être poche, non ? Vous êtes pas tannés ? Vous pouvez mettre fin à tout ceci, drette-là, comme des adultes. Votre choix messieurs."

Je les ai regardé dans les yeux un par un...

"On se revoit dans quinze minutes, messieurs."
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Quinze minutes plus tard, ils m'ont juré, un après l'autre, que le conflit était terminé. Ils m'ont promis mer et monde.

Je reste prudent. L'avenir me dira si c'est vraiment terminé. Je garde un certain optimisme... j'ai cru remarquer qu'ils semblaient tous un peu plus légers. Peut-être étaient-ils mûrs, après tout, pour mettre toute cette sordide histoire derrière eux.

On verra...

13 commentaires:

Unknown a dit…

Salut Sailor !
Il a ben des limites à s'hair, et une limite a été franchi. Sérieusement, mêmes des ados attardés n'auraient pas fait ça.
Moi aussi je travaille dans un milieu ou tout le monde se déteste, mais le pire, c'est que ça se sourit dans la face. Je trouve que c'est pire que se détester franchement.

En tout cas, je te souhaite bonne chance avec tes employés en espérant que ça aille mieux ;-)

Une femme libre a dit…

Chose certaine, il fallait faire quelque chose, Sailor et vous l'avez fait. Il serait probablement utopique de croire que tout est réglé, mais un grand pas a été fait. Je pense que vous devriez aussi rencontrer l'autre équipe pour que tout le monde fasse sa part (obligée ;o) dans la "réconciliation". Bravo! Vous avez joué le tout pour le tout et vous devez être fier de vous.

Karla a dit…

J'aime bien ton image de divorce et de l'enfant...Par contre, je constate quelques trucs de l'armee par contre...:-)

Lady_Marian a dit…

«Je pense que vous devriez aussi rencontrer l'autre équipe pour que tout le monde fasse sa part » -Mme Libre

C'était en fait les 2 équipes en question. ;-))

Lady !

P.S : Karine...On peut sortir le gars de la marine....mais pas la marine du gars ;-)))))

Macha 25 a dit…

Kooooooooooooool! J'aime beaucoup ton histoire... Je suis dans les gestion et des niaiseries comme celles que tu as vécue j'en ai vu et personne n'a aussi bien "chapeauté" le problème. Moi je ne peux pas interagir comme tu l'as fait car je ne suis qu'un consultante, mais crois moi je vais la garder en mémoire celle-la et si par un z'hazard quelqu'un a besoin d'un conseil, je vais la ressortir.

Merci

Une femme libre a dit…

Ah! ok, les cinq personnes, c'était les deux équipes. Je comprends là! ;o)

Anonyme a dit…

Je n'arrive pas à comprendre comment quelqu'un peut perdre son temps à faire une telle bêtise. En tout cas tu as bien gérer la situation. Bravo,dis nous comment ça évolue

Anonyme a dit…

Un message par la bande... Maintenant c'est chez Lady que les anonymes de passage ne peuvent plus commenter...

Très amusante votre histoire !!! Faut de tout pour faire un monde qu'y dise...

Sailor a dit…

Un p'tit "update"...

Cette semaine a été superbe. Le jour et la nuit comparée aux semaines précédentes.

Il y a eue une ombre au tableau, par contre: Moi, mon boss et sa boss à lui, on s'est tous les trois faits vertement engueuler par le Grand Boss !

Il était clair, lors de notre rencontre de la semaine dernière, qu'il voulait que des sanctions soient prises contre mes employés. J'aurais été prêt à utiliser ces sanctions et, s'ils n'auraient pas réussi à régler leur conflit dans les 15 minutes que je leur ai donné, je l'aurais fait...

Mais, en leur offrant une "porte de sortie" comme je l'ai fait, ces sanctions ne sont plus nécessaires, à moins qu'ils retombent dans leur vieux "pattern".

Quand le Grand Boss se fut suffisamment calmé pour écouter les raisons derrière mon intervention, il ne trouvait pas celà aussi bête, après tout.

En tout cas, c'était nouveau et spécial comme expérience que de me ramasser dans la même eau chaude que les deux paliers hiérarchiques autour de moi !!! Et le fait que ce soit MOI qui nous en ait tous sortis de là m'a fait scorer un paquet de "brownie points" avec tout le monde.

Le Grand Boss pour m'être tenu debout devant lui, les deux autres boss entre moi et le Grand Boss pour avoir géré cette situation de "A" à "Z"... et mes employés pour avoir "été au batte" pour eux !

Non, vraiment, ça se place vraiment bien mes affaires à ce nouvel emploi. Ça fait du bien... avec la mauvaise expérience que j'ai vécu à mon emploi précédent, j'étais dû pour du renforcement positif...

Anonyme a dit…

je pense qu'on est du pour un nouveau post! J'aime bien te lire, mais la, j'en ai un peu marre de voir le titre " de la marde dans le micro onde" chaque fois que je viens sur ton blog...tu a certainement une autre belle anecdote a nous raconter...vas y fort...fait comme chez vous, lache toi lousse!

Karla a dit…

On ne sort pas l'arme du gars...
Bien vrai Lady! Et pour une fille..ca marche aussi??? :-))))

Merci pour les dévelopement Sailor! Et je te dit...merde!!! Desolé...le mot de cambrone dans ce cas-la!!!

Unknown a dit…

C'est un peu pour cela que je suis tanné d'avoir honte d'être syndiqué. Je travail dans une genre de shop.

Le problème comme je l'explique dans mon blog, selon certain, c'est que malgré la formations que l'employeur paye sur notre temps de travail (pas en overtime comme les infirmières) avec le repas fournis, ils chiâlent que le stationnement de 5$ sera remboursé sur la paye: On va payer de l'impôt là-dessus clisse!

Anonyme a dit…

Bonsoir Sailor,

Nouvelle lectrice depuis ce soir: ton récit m'a captivé jusqu'à la dernière ligne!!

Effectivement, très bonne résolution de conflit avec de la pogne et ben de la psychologie.

Tu as un style d'écriture dynamique, et c'est agréable de te lire. Salutations de Montréal