dimanche 4 février 2007

Je suis dégoûté !

J'ai contacté un bon ami hier dont je n'avais pas eu de nouvelles depuis longtemps. J'ai vite compris la raison de son silence: Le pauvre est en train de vivre un de mes pires cauchemars, son "ex" cherchant à lui retirer la garde partagée.

'Stie que ça me fait ch*** !!!

Tout comme moi, la fin de sa relation s'est amorçée par l'infidélité de Madame qui n'était pas heureuse dans une relation composée d'un mari aimant/père attentionné et d'une merveilleuse enfant.

Nooooon. Ça lui en prenait plus pour être comblée. Ça lui prenait de "l'action"... de "l'excitation" ! C'est "plate", après tout, une vie de famille stable...

"Plate" pour trop de gens, en tout cas...

Ça fait longtemps que je n'ai pas été en colère contre ce phénomène social que j'ai observé trop souvent... je me sens comme si j'avais en quelque-sorte "régressé" en constatant que ce phénomène me mette encore en colère aujourd'hui... mais là, je suis vraiment en criss et j'ai besoin de ventiler un peu. Tant pis si ça me coûte du lectorat !

C'est con, je le sais... et je vous en avertis d'avance. Mais voilà:

Je suis en criss qu'une des conséquences les plus déplorables de l'égalité des sexes soit que les femmes puissent être maintenant aussi connes que leur pères !!!

Que voulez-vous ? J'ai beau me considérer "évolué"... j'ai beau avoir compris qu'il y a vraiment beaucoup moins de différences entre les hommes et les femmes que l'on a cherché à me faire croire... je m'ennuie de cette illusion où je croyais qu'il était surtout une caractéristique typiquement masculine d'être cons en ce qui concerne les relations de couple!

C'était supposé être nous, les cons ! Pas vous, les femmes. Vous étiez supposées être la voix du bon sens, la sagesse incarnée, la colle qui garde les familles unies, celles qui avaient maîtrisé la force de l'Amour...

Nous, on était supposés être cons ! On était supposés être une sous-espèce plus faible et moins évoluée, encore soumis à leur pulsions primaires qui faisait que l'on voudrait se saucer le pinceau dans tout pot qui s'ouvrirait devant nous. On était supposés aspirer à atteindre le même niveau d'évolution que les femmes qui, elles, beaucoup plus intelligentes que nous, avaient depuis longtemps compris où se situaient les véritables valeurs, en quoi consistaient les vraies richesses, à savoir: Qu'il était possible de s'épanouïr et de trouver passion et excitation au sein d'une famille unie et aimante... et que de dissocier Amour et Passion, Vie de Famille et Vie d'Aventures, était la pire chose à faire !

Quelle amère déception que de réaliser que cette foutue "sagesse" que j'attribuais à mes arrières grand-mères, grand-mères et ma mère n'était, en fait, qu'elles n'avaient pas le choix !

Quelle cuisante désolation que de constater que, maintenant que les femmes ont le choix, qu'elles choisissent d'être aussi connes que les hommes !

Donnons le cas typique: Une femme dans la trentaine dans une relation stable avec un conjoint et un (ou des) enfant(s) ... et qui fout tout en l'air pour courir après des chimères.

Exactement comme un con d'homme qui vit sa fameuse "Crise de la quarantaine" !

Si vous n'avez pas remarqué une augmentation radicale de ce genre de situations depuis les quelques dernières années, vous êtes soit aveugles, soit de mauvaise foi.

Ouf! C'est dit et ça fait du bien...

Mais, c'est pas ça qui me dégoûte aujourd'hui. Non, ce phénomène me dégoûtait avant, lorsque je souffrais de l'abandon et de la déception de mes rêves et illusions brisés...

Depuis ce temps, j'en suis venu à accepter avec une certaine sérénité plusieurs choses:
  • Que ce n'était pas la faute des femmes si je les avait mis sur un piedestal ;
  • Que c'était mieux pour notre rapprochement que de réaliser que Hommes et Femmes étaient beaucoup plus similaires qu'ils n'étaient différents ;
  • Que ce phénomène était tout à fait compréhensible: Que bon nombre de femmes avaient grandi en observant leur mères qui avaient tout sacrifié pour "le bien de la famille"... souvent pour l'avantage d'un homme qui n'appréciait même pas leur sacrifice... et que la génération actuelle pensait "faire mieux" en refusant d'accepter de sacrifier quoi que ce soit dans la poursuite de leur épanouïssement ;
  • Qu'il était fort probable que, à la prochaine génération, l'on verrait un "retour du balancier" vers le centre, et, surtout ;
  • Qu'une des conséquences positives de ce phénomène forcerait les hommes à évoluer, eux aussi... exactement comme j'ai été forcé de le faire !

Non, ce n'est donc pas ce phénomène qui me dégoûte aujourd'hui. Quand je vois une femme tout foutre sa famille en l'air pour des motifs aussi futiles, je trouve ça aussi triste et déplorable que lorsque c'est un homme qui sacre femme et enfants là pour jouer après les fesses de sa jeune secrétaire...

Ce qui me dégoûte, c'est lorsque l'un ou l'autre, plutôt que d'accepter leur erreur, d'en tirer un enseignement et de progresser, cherchent plutôt à récupérer ce qu'ils ont perdus et, quand ils voient la chose comme impossible, "brassent d'la marde" et font du trouble dans le but de trouver un apaisement à leur désarroi.

C'est abject, comme comportement.

Mon copain souffre l'Enfer en ce moment... et il va sûrement se plier aux exigeances de Madame rien que pour épargner à leur fille le déchirement qu'elle vit en ce moment.

Et ça m'écoeures...

8 commentaires:

Lady_Marian a dit…

Hé Seigneur ! Je crois que justement, le plus déplorable dans cette situation est qu'ELLE a fait des choix et que maintenant qu'IL s'est replacé et semble heureux ELLE revient à la charge et tente de lui enlever la garde de son enfant.

Je pleins sincèrement les hommes, car ils ne sont pas avantagés par la loi. Si ELLES décident, souvent ELLES gagnent.

J'aimerais comprendre un jour, pourquoi ces femmes agissent ainsi. Ne se rendent-elles pas compte du mal qu'elles font d'abord....à leur enfant ?

( Il ne la pas mentionné, mais l'enfant dont il est question est malade depuis quelque temps. Le stress de la situation....quand t'es ti-cul pis que tu te renvoit l'coeur à cause du stress y'a un sapré problème ).

C'est le problème avec beaucoup de femmes, elles croient que pour être égales à l'homme elles ont le droit et le devoir de fuir leurs responsabilités.

Ni hommes, ni femmes n'a le droit de faire souffrir leurs enfants pour le SEUL BÉNIFICE de leur guerre de pouvoir.

( Bon....c moi qui est en train de pogner les nerfs là !!! Lolll :-))

J'ai presque le goût de faire un billet complémentaire ;-)))

J'dis bien COMPLÉMENTAIRE car, pas parce que t'es l'homme de ma vie là....mais plutôt parce que ce genre de billet peut ( PEUT-ÊTRE) ouvrir les yeux à certains !

;-)

Ta Lady !

Anonyme a dit…

Je crois que cette situation est déplorable... j'observe la même situation avec les personnes de ma génération. Il y a toutefois du monde qui ont envie d'avoir 4-5 enfants et qui sont déjà loin de tout ça. Ce que je trouve plate est qu'il est difficile de trouver quelqu'un qui pense comme soi quand le mensonge est si répandu... Si les personnes admettaient quelles sont leurs valeurs et désirs profonds, si les couples communiquaient davantage, si l'engagement était moins tabou que le sexe, peut-être arriverions-nous à former des couples plus harmonieux et véritables...

Une femme libre a dit…

Ce n'est plus systématique de donner la garde des enfants aux femmes. De moins en moins. Et pour changer un mode de garde pour un autre, il faut qu'il y ait un motif sérieux. Votre ami devrait demander par l'intermédiaire de son avocat, une expertise psychologique de l'enfant et une évaluation des capacités parentales des deux parents. Un bon psychologue devrait pouvoir se rendre compte s'il y a aliénation parentale. De toutes façons, ça ferait du bien à l'enfant d'être vue par un psychologue, elle a bien besoin de support elle aussi. Pour lire des jugements se rapportant à la garde des enfants, voir le site

jugements.qc.ca

et cliquer sur Cour supérieure

On peut aussi faire une recherche avec "aliénation parentale", il y a des jugements fort intéressants.

Dame Galadriel a dit…

Cette réalité, est je crois la plus nocive pour les générations futures. Le problème de plusieurs personnes de ma génération (30 ans et +. C'est que nous sommes nés à l'époque où nos mères ont décidé de sortir de leur foyer...non ne sorter pas vos pancartes, je suis une maman qui travail. Mon point, c'est que nos mères souffraient pour la plupart de culpabilité face à leur "désertation". Ce qui a emmené plusieurs d'entre nous à omettre l'apprentissage de la négociation. Donc, mon petit plaisirs passe avant le tien et si ça fait pas ton affaire tant pis. Je suis resté à la maison pendant environ 5 ans pour mes enfants avant de retourner au travail et le plus difficile pendant ces 5 années...le jugement des autres. Je souhaite bonne chance à votre ami parce qu'un enfant est conçu par un père et une mère...et devrait donc être élevé par un père et une mère peu importe la maison où chacun vie.

Karla a dit…

Tu sais Sailor, les femmes sont en train de vivre leur passe de "Agresseurs" Ayant ete "Victimes" pendant tres longtemps. Et c'est une chose normal dans le processus d'equilibre dans une vie. Il faut connaitre les deux poles pour tirer la sagesse des deux.

Et tu sais Sailor? TOUTES les histoires de ce genre-la viennent des filles. Pas vu un gars encore...Je me demande lequel est mieux: salop ou bitch???

Sailor a dit…

"TOUTES les histoires de ce genre-la viennent des filles. Pas vu un gars encore..."
-Karla

Ben ça, Karla, ça s'explique assez facilement: C'est assez indéniable que le système judiciaire favorise encore les femmes à l'égard de la garde des enfants. Un homme qui chercherait à limiter la garde des enfants à une mère en-deçà du 50%... il fait mieux d'avoir de maudites bonnes raisons, preuves à l'appui, pour démontrer l'inaptitude de la femme en tant que parent.

Les temps changent, heureusement. Je suis vraiment sous l'impression que ledit système privilégie de plus en plus la garde partagée plutôt que la garde complète à la mère. Mais il subsiste toujours une certaine inéquité:

Dans le cas de mon copain, où Madame cherche tout simplement à déménager, elle a de fortes chances de gagner.

"...les femmes sont en train de vivre leur passe "Agresseurs", ayant été "Victimes" pendant très longtemps."
- Karla

"Agresseurs" et "Victimes" sont des mots un peu forts... mais néammoins appropriés pour exprimer l'idée générale.

Et, en ce sens, le contraire est aussi vrai: Les hommes expérimentent le fait d'être "Victimes", ayant été les "Agresseurs" pendant longtemps !

Quand on peut observer ce phénomène de l'extérieur, ça fait bien du sens, philosophiquement et anthropologiquement...

Mais quand ça t'arrives... Ouch!

Je crois aussi que, ce qui frappe le plus, c'est que ce phénomène prends totalement par surprise. Ça surprends le commun des mortels, en tout cas!

Je me demande si des sociologues chevronnés avaient réussi à prévoir que, dès l'instant où les hommes reconnaîtraient à grande échelle l'égalité de la femme et qu'ils s'impliqueraient plus activement dans les soins portés aux enfants, que nous traverserions une période où le balancier irait trop loin "de l'autre bord" ?

Lady_Marian a dit…

Test

Unknown a dit…

Malheureusement, l'adage qui dit que "l'on connais la personne que l'on marie mais pas celle qu'on divorce" est souvent vrai. Je me souviens il y a une dixaine d'années, mon oncle avait une maitresse et ils se sont séparés.

Quant est venu le temps d'officialiser le divorce, ils s'étaient entendu à l'amiable pour la garde du petit. L'avocate de ma tante lui a dit: "Non, non, non, l'écoeurant, tu ne le laissera pas s'en tirer aussi facilement! Il faut que tu le lave!"