Ce post est le troisième volet au sujet de l'histoire de mon copain dont l'ex-épouse cherche à lui retirer la garde partagée. Si vous venez de découvrir mon blogue, vous trouverez le premier volet ici, et le deuxième ici.
Des années passées sur le Courrier du Coeur de RéseauContact m'ont rendu prudent (paranoïaque?) sur la nécessité de nuancer mes propos...
Je ne dis pas que toutes les femmes qui insistent pour obtenir la garde complète de leur enfant sont des salopes qui cherchent à se venger de leur ex-maris en ayant recours à de l'aliénation parentale, ce qui prive non seulement l'homme de la présence de son enfant, mais lui nuit aussi dans ses finances personelles.
Je ne dis pas non plus que toutes les femmes qui se battent pour obtenir la garde complète de leur enfant sont des opportunistes qui cherchent à se faire de l'argent facile sur le dos d'un pauvre plouc.
Non. J'peux pas dire ça. J'ai aussi connu maints exemples de pères irresponsables et incompétents. Usuellement, ceux-là ne se battent pas pour obtenir de la garde. Au contraire, c'est plus difficile d'impliquer ces pères indignes en particulier dans l'éducation de leur enfants car ils ont tendance à considérer leur fin-de-semaine de visite comme une corvée !
Je ne connais pas personellement de cas où la motivation première d'un homme pour obtenir la garde partagée serait purement financière... mais je conviens que de tels cas existent sûrement, à quelque-part.
Pour les pères indignes, donc, je suis d'avis qu'ils doivent assummer leur responsabilités en fournissant, au minimum, un support financier pour leur enfant.
Ce que je dis, c'est que toute personne qui chercherait à restreindre la garde d'un enfant à l'autre parent en-deça du 50% quand il/elle sait que l'autre parent est aussi compétent comme parent et est désireux de jouer ce rôle... et bien, cette personne est moralement abjecte!!!
Et, c'est malheureux, mais ce sont habituellement les femmes qui s'amusent à ce petit jeu.
Oh! J'suis pas naïf! J'sais pertinemment bien que la raison première qui fait que ce sont plus les femmes que les hommes qui font ceci n'est pas que les hommes sont plus moraux que les femmes, ni même que les femmes puissent être plus "bitch" (quoique... ;-) ).
Non, la raison première est que le système judiciaire du Tribunal de la Famille donne encore aujourd'hui un préjugé favorable aux mères. D'aileurs, la Société en général donne usuellement aussi un préjugé favorable aux mères (État de fait qui a tendance à mettre ma belle en furie!).
Si je prends mon cas personnel en exemple: Mon ex-épouse ne m'a pas quitté parce-que j'avais fait quelque-chose de mal. Elle m'a quitté parce-qu'elle n'était plus heureuse avec moi. Elle n'était tout simplement plus en amour avec moi...
... pis c'est ben correct !
J'acceptes aisément aujourd'hui ceci comme étant une expérience de vie, précieuse en enseignements.
Mais ce ne fut pas toujours le cas!!! Oh que non!
Quand elle m'a quitté et qu'elle s'est ramassée avec mon ancien meilleur ami, vous vous imaginez un instant comment je pouvais me sentir ? Vous vous imaginez ma tronche lorsque les enfants me revenaient et qu'ils me racontaient toutes les activités qu'ils avaient fait avec "Maman et C." ?
Selon mon ressenti de l'époque, "C." ne m'avait pas seulement "volé" ma femme... il m'avait aussi "volé" ma famille !!!
Si le système judiciaire m'aurait donné un préjugé favorable, ne croyez-vous pas que j'aurais été tenté de retirer la garde des enfants à mon ex-épouse ?
Oh yessssss que ça m'aurait tenté ! J'aurais peut-être même, pour me donner bonne conscience, tenté de rationaliser mon désir de lui retirer la garde sur des concepts moraux: Comme ils m'avaient tous les deux mentis et trahis, ce n'étaient pas le genre de personnes que j'aurais voulu pour éduquer mes enfants.
Mais j'aurais eu tort. Ça aurait été de la vengeance, pure et simple. Je me plais à croire que, même si le système judiciaire me l'aurait facilité, je ne l'aurais pas fait... que peu importe à quel point j'étais triste et en colère, que je n'aurais jamais cherché à privé mes enfants de leur mère... ni de priver mon ex-épouse de ses enfants. Que ça aurait été trop cruel et égoïste de ma part.
Dans le cas précis de mon copain, c'est précisément de l'égoïsme et de la cruauté qui motive cette femme. Et je le sais hors de tout doute parce-que je lui ai personellement parlé...
Pas longtemps après que nos deux couples se soient séparés, nous nous sommes rencontrés, elle et moi. À l'époque, je cherchais désespérément à comprendre ce qui s'était passé dans mon couple pour que tout "foire". Comme mon "ex" ne pouvait me fournir de réponses, j'ai essayer d'en trouver auprès d'elle.
Il s'est avéré qu'il y avait beacoup de similitudes entre nos deux cas. Tout comme mon "ex", elle aussi avait développé une profonde insatisfaction dans le train-train quotidien de la vie de mère et d'épouse. De son propre aveu, son mari était beau, gentil, attentionné, bon père et bon pourvoyeur... mais leur vie était "plate"... sans excitation.
Et elle lui en voulait pour se sentir ainsi !
Elle était en colère contre lui pour ne pas avoir été "l'homme parfait" de ses rêves... de ne pas avoir été à la hauteur de ses attentes irréalistes. Elle le méprisait profondément.
Tant qu'il était seul, pendant qu'il souffrait, il n'y avait pas de problèmes. Elle était bien contente de lui laisser la garde, une semaine sur deux, afin de la libérer pour qu'elle puisse vivre ses "excitations" (quelles qu'elles soient).
Mais, dès l'instant où mon copain est tombé en amour avec sa conjointe actuelle, dès l'instant où il a commencé à vivre une belle "vie de famille" saine avec sa conjointe et son enfant, les troubles ont commencé.
"C'était peut-être un déchet... mais c'était MON déchet !"
Ce qui arrive à mon copain m'affecte beaucoup parce-que je suis fortement à risque que la même-chose m'arrive à n'importe-quel moment. La seule différence entre son cas et le mien n'est pas que mon "ex" ait accepté sereinement le simple état de fait qu'elle ne m'aimait plus et que notre séparation était la meilleure chose pour tout le monde.
Non, la seule différence, c'est que mon "ex" s'en veut à elle-même et se sent coupable. J'ai essayé, il y a plus d'un an, de l'aider à se pardonner à elle-même... mais sans franc succès. Et je reste toujours sous la crainte constante que, au lieu de se pardonner d'avoir cessé de m'aimer, qu'elle cherche plutôt à me blâmer.
Si ça arrive, je risque de devoir aller me battre, moi aussi. Et je m'offusque profondément du fait que ma bataille serait loin d'être gagnée d'avance...
AJOUT: Je viens de me taper la lecture de plusieurs sites Web qui traitent du sujet. Il y en a beaucoup qui sont des sites féministes... et d'autres masculinistes. Les deux m'écoeurent par leur fanatisme!
J'en ai trouvé quelques-un, par contre, plus "neutres". En voici un bel exemple.
dimanche 18 février 2007
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11 commentaires:
Usuellement... bien sûr !!!! :-)
Hey maudit! je sens que je vais me faire ramasser là mais certaines femmes auraient besoin d'un bon coup de pied dans le cul!
C'est sûre qu'on entend souvent parler d'hommes qui ont fait de l'abus de pouvoir et c'est toujours BEN ÉCOEURANT et c'est vrai mais quand est-ce qu'on va voir au nouvelle ces femmes qui font de l'abus de pouvoir et que ce sera BEN ÉCOEURANT!
Non mais pensez-y, elle devait vivre avec un gars qui est beau, gentil, qui gagne bien sa vie et qui est un bon père en plus...pauvre fille! (je sais j'ai tendance au sarcasme mais que voulez-vous? :))
L'abus de pouvoir et la mannipulation ! D'un bord ou l'autre c'est, comme vous dites Dame G., aussi déplorable !
Tk ! J'partirait pas la «cassette» m'a m'mettre le feu au c**.....
;-)))
Lady !
Ouf! C'est vrai que j'avais fait une utilisation assez abusive du mot "usuellement", Anonyme. C'est corrigé.
Merci.
Dame Galadriel,
Si suffisamment de femmes comme vous et Lady prennent une position claire comme vous le faites et qu'elles dénoncent cet injustice, les choses s'amélioreront.
Mon "ex" m'a un jour dit qu'elle en voulait à ses collègues de travail de l'avoir mal conseillée quand elle avait commencée à se sentir mal dans notre couple.
Toutes lui avaient suggérées, sans me connaître, qu'elle "méritait mieux" et la majorité d'entre elles lui proposaient aussi des trucs pour "m'en faire baver" !
Je peux vous certifier une chose: Dans tous les millieux de travail que j'ai fréquenté (et je suis à cheval entre le monde des "cols bleus" et des "cols blancs"), il serait très mal vu pour un homme de se vanter de ses infidélités ou de tout autre manque de respect envers son épouse.
J'suis sûr que ce n'était pas le cas, il y a vingt ans. Un homme irresponsable et volage aurait sûrement trouvé plus d'encouragements auprès de ses pairs qu'aujourd'hui.
Allons-nous devoir attendre vingt ans pour que les femmes dénoncent les abus de leur pairs ?
Quand un des parents déménage au loin, il ne peut plus y en avoir de garde partagée. Il faut penser à l'enfant et ne pas lui faire voyager de trop grosses distances non plus. Parfois, la solution, c'est un an chez un parent pendant l'école et les vacances d'été chez l'aure et on alterne. Mais ce n'est pas facile pour un enfant de changer d'école à chaque année.
En fait, ce que votre ami devrait faire valoir, c'est qu'il serait préférable que sa fille habite avec lui pendant l'année scolaire, pour qu'elle n'ait pas à changer d'école justement. Mais c'est vraiment du cas par cas. J'espère que la petite va mieux et ne souffre pas trop de la querelle de garde entre les parents. Dur pour une enfant, des parents qui se déchirent.
Ma meilleure amie s'est mis en couple avec un homme que sa femme avait quitté pour son propre frère!
Il fréquentait maintenant la famille avec la femme de son frère et tout le monde trouvait ça cool !
Lui aussi avait l'impression de s'être fait voler sa famille dans tous les sens du terme..
J'aurais peut-être du lire les deux post précédents avant de laisser mon commentaire, peut-être ai-je manqué des détails importants, mais même quand il y a garde partagée, il y a pension alimentaire si les deux parents ne font pas le même salaire...
J'espere pour toi que ton ex va faire ca apres le 12 anniversaire de ton plus jeune. (si elle le fait) Car un juge ne peux plus obliger un enfant de 12 ans et plus a rester avec la mere ou le pere. C'est l'enfant qui décide. C'est ce qui est arrivé a ma petite soeur lorsque mes parents ont divorcé.
Ca me fache tellement de lire des stupidités pareilles! Non seulement je partage l'opinion de Dame Galadriel mais je vais rajouter que bien des femmes ne se contente pas de ce qu'elles ont aussi. Mon ex était du genre a ne pas avoir les oputils necessaire pour me rendre heureuse. Je peux-tu te dire que je l,ai su moi, quand j'ai rompue!!! Mon grand réponds a 100% de mes besoins et je file le parfait bonheur! Bien sur qu'il a des defauts mais ce sont ceux que je suis capable de vivre avec!!!!
Enceinte de notre dernier et quatrieme enfant, disont que ca me remu tout ca! Et ca fait faché mon grand aussi!
En passant, Mon mari a écrit une télésérie sur la vie des peres et ont lui a répondu qu'il y avait deja la Galere et que c'etait suffisant. Que les peres ne s'interessait pas a ce genre de series. Bout de viarge, je ne peux pas croire que les gars de 30-35 ans ecoute seulement le hockey!!!!
Quand je vous lis, Benc et toi, ca me rassure!
Bonjour Sailor... ouais bon ça fait un bout que je me promène sur le blogue de Lady, etc. fallait bien que je vienne faire mon tour ici tôt ou tard ;)
J'ai la garde 'absolue' de fiston... ben erm... le papa s'appelait 'inconnu' à la naissance. Puis, lorsque fiston a eu 7 ans et demi et qu'il m'a demandé à connaître son père... je ne voulait pas me voir à Claire Lamarche dans 15 ans à me demander pourquoi je ne l'avais pas fait avant, remord et culpabilité en prime. Alors j'ai appelé les grand-parents (méchant choc) et le lendemain, le père tout affolé croyait que quelque chose était arrivé à fiston:
Yé tu correct, y va bien????
Oui oui, c'est que... ben... il aimerait te connaître (bon imaginez les détails).
Le samedi suivant, le papa s'est présenté. Fiston était sans le mot: Lui qui ne connaissait pas son papa, comme par magie, il était là, tout simplement, à la table de cuisine.
Les choses ont été très clair entre nous: Je n'appellais pas pour une pension. J'appelais pour le bien-être de mon fils.
Aussi, ils se voient une fin de semaine par mois (on est à 2 heures de route) et on s'arrange très bien. Depuis les 3 dernières années, je peux dire que nous sommes redevenu amis... et on se confie. On s'épaule, le père et moi... et fiston, lui, a droit à un père, une mère et un équilibre parfait, une harmonie incroyable... et je peux dire que j'en suis fière.
Je sais, certaines ont besoins de la pension pour être capable de subvenir aux besoins des enfants... mais si tel est le cas... respectez les besoins fondamentaux de l'enfant. Arrêtez de déchirer les enfants bordel!
bonjour, je viens d'atterir sur ce blog car je vie a peu de choses pret la même chose... mon amie est partie, car elle n'etait plus heureuse... j'aimerai un jour que ces dames nous disent ce qu'elles souhaites pour les rendres heureuses... car plus on en fait moins ca marche :( .
idem pour les conseils des "amis(es)", en gros la galère, de plus je souhaite continuer a suivre ma fille et je crains que ca mere ne fasse tout le necessaire pour m'en empecher...
ma fille a l'habitude depuis toutes petites de jongler entre deux domiciles, c'est pour ca que qu'il serait preferable qu'elle continue a alterne comme avant. meme si maman n'est plus a la maison... pourtant, elle reclame souvent que maman soit a la maison (la notre). Que lui dire ? je suis comme ma fille malheureusement, j'aimerai aussi que ca mere soit à la maison....
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